Certains outils thermiques sont jusqu’à 3 fois plus bruyants que leurs équivalents à batterie
Le bruit sourd des outils de jardin thermiques est un son familier pour les jardiniers professionnels car ils les utilisent pour fournir les meilleurs résultats à chaque travail. Mais bien que ce bruit fort soit temporaire, la prolongation de ses effets peut être beaucoup plus longue que le temps nécessaire pour tondre une pelouse ou tailler une haie. En effet, une exposition à long terme à des niveaux élevés de bruit et de vibrations peut déclencher divers problèmes de santé, de la perte auditive aux troubles cardiovasculaires. Pour aider à sensibiliser les professionnels à ces dangers, EGO Power Plus, dans le cadre de son initiative Challenge 2025, a mis à l’épreuve une multitude d’outils à piles et à essence pour comprendre lesquels produisent les niveaux les plus élevés – et les plus nocifs – de bruit et vibration.
Les outils de jardin courants tels que les taille-haies et les tondeuses à gazon, jusqu’aux tronçonneuses plus avancées, ont tous la même fonction : ils sont conçus pour entretenir les espaces extérieurs et, en fin de compte, améliorer ces environnements. Ces dernières années, nous avons assisté à une augmentation de l’utilisation des outils à batterie, en grande partie grâce à leur capacité à fournir les mêmes performances sans les émissions, les nuisances et les vapeurs des matériels thermiques traditionnels.
Et tandis que les outils alimentés par batterie aident déjà à éviter les émissions inutiles dans nos espaces verts, les nouvelles recherches d’EGO Power Plus confirment que la plupart sont également plus silencieux et plus sûrs à utiliser.
Les outils à essence sont jusqu’à 3 fois plus bruyants que leurs homologues à batterie
Pour comprendre la différence entre l’alimentation à essence et celle à batterie en matière de bruit et de vibrations, des tests indépendants ont été effectués sur cinq catégories de produits : tondeuses rotatives, taille-haies, coupe-bordures, souffleurs et tronçonneuses. Pour chaque catégorie, un outil thermique et un à batterie ont été testés, chacun comparable en termes de performances et de coût. Pour obtenir des résultats précis, chaque outil a été testé sur le terrain par Earlsmere, une société leader dans le domaine des tests de vibration et de bruit, afin de mesurer les niveaux de bruit et de vibration « réels » auxquels on peut s’attendre lors de l’utilisation.
Lors de la mesure du bruit, une échelle logarithmique est utilisée, ce qui signifie qu’en termes de décibels, un doublement de l’intensité sonore perçue correspond à environ une augmentation de 10 dB(A). Dans toutes les catégories, les outils EGO produisaient moins de bruit que leurs homologues à essence. Pour les coupe-bordures, qui sont l’outil de jardinage le plus bruyant de tous ceux testés, l’outil thermique a généré un niveau alarmant de 103,8 dB(A), qui, pour une oreille normale, sonne presque trois fois plus fort que le coupe-bordures BCX3800 d’EGO. Pour le contexte, 100dB(A) équivaudrait à se tenir à 305 mètres d’un jet qui décolle. La norme NF U 15-171 de décembre 1985 fixe le niveau sonore maximal des tondeuses à gazon à 96 dB. A titre d’exemple, les 88 dB(A) du taille-bordures EGO ne dépassent pas la limite d’exposition.
Il est évident que l’alimentation par batterie contribue à faire avancer l’industrie vers un avenir plus silencieux et plus sûr. En termes réels, la réduction des niveaux de bruit de 100 dBA à 85 dBA signifie que l’utilisateur peut être exposé au bruit pendant environ 3 heures de plus avant même qu’une évaluation des risques ne soit nécessaire. À l’autre extrémité du spectre, il a été prouvé que la tondeuse EGO ne générait que 74,7 dB(A), soit 10,3 dB(A) sous le niveau limite d’exposition, ce qui est 30 % plus silencieux que l’équivalent thermique leader du marché.
Parmi tous les outils testés, quatre thermiques dépassaient la limite d’exposition quotidienne au bruit de 87 dB(A), dont deux générant des niveaux de bruit supérieurs à 100 dB(A). Pendant ce temps, deux outils alimentés par batterie ont fonctionné en dessous ou dans les limites reconnues, et aucun outil alimenté par batterie n’a dépassé 94 dB(A).
En ce qui concerne les vibrations, trois outils alimentés par batterie sur cinq se sont présentés sous la limite d’exposition quotidienne aux vibrations de 2,5 m/s2, fixée par le Code du Travail, à partir de laquelle les vibrations deviennent un problème. Par contre, concernant les outils thermiques c’est l’inverse qui est constaté, quatre sur cinq dépassant cette limite d’exposition. Cela signifie que la majorité des outils thermiques testés ne peuvent pas être utilisés pendant une journée de travail entière (8 heures) sans causer de problèmes de santé potentiels pour ceux qui les manipulent.
Pour le bruit et les vibrations, des limites quotidiennes sont fixées et ne doivent pas être dépassées. Celles-ci sont énoncées dans de nombreux documents de sécurité liés au travail, notamment le Règlement sur le contrôle du bruit au travail (2005) et, pour les vibrations, dans le Règlement sur le contrôle des vibrations au travail (2005).
La réalité de l’exposition au bruit et aux vibrations à long terme
Il est reconnu qu’une exposition prolongée à des niveaux élevés de bruit et de vibrations peut avoir des conséquences sur la santé des travailleurs. Les affections connexes comprennent : la perte d’audition, qu’elle soit partielle ou totale, temporaire ou permanente ; le phénomène de Raynaud, affectant la circulation sanguine dans les mains et les doigts ; et même des problèmes cardiovasculaires, qui, selon les estimations de l’Agence européenne pour l’environnement, contribuent à 48 000 décès prématurés chaque année.
Dans ce contexte, la gestion des effets du bruit et des vibrations pour les jardiniers professionnels est extrêmement importante, d’autant plus qu’ils sont exposés pendant de longues périodes dans leur travail quotidien.
Pour le bruit et les vibrations, des limites quotidiennes sont fixées et ne doivent pas être dépassées. Celles-ci sont énoncées dans de nombreux documents de sécurité liés au travail, notamment le Règlement sur le contrôle du bruit au travail (2005) et, pour les vibrations, dans le Règlement sur le contrôle des vibrations au travail (2005).
Pour créer des environnements de travail plus sûrs, il y a plusieurs choses qui peuvent être faites. Au niveau le plus élémentaire, il est essentiel de s’assurer qu’un équipement de protection individuelle (EPI) adéquat est porté, en particulier pour réduire les impacts potentiels du bruit. Au-delà de cela, comprendre les niveaux d’exposition au bruit et aux vibrations, et les outils qui sont potentiellement les plus nocifs par rapport aux tâches entreprises, peut informer sur la fréquence d’utilisation des outils.
Par exemple, s’il est courant de tondre les pelouses pendant la majeure partie de la journée de travail, le passage à l’alimentation par batterie réduirait considérablement l’exposition nocive. En effet, la tondeuse EGO peut être utilisée pendant 12,5 heures avant d’atteindre le niveau inférieur pour les vibrations et génère 74,7 dB(A) pour chaque heure d’utilisation. Une tondeuse à essence comparable atteindra le même niveau de vibration en moins de 5 heures et dépassera le niveau inférieur de 80 dB(A) toutes les heures.
Comprendre quels outils sont les plus nocifs pour la santé devrait éclairer les décisions concernant le passage de l’essence à la batterie. De plus, avec des niveaux de performance comparables, ainsi que des émissions nulles et des avantages en termes de coûts, les matériels à batterie sont une alternative viable pour tout jardinier professionnel.
Pour voir les résultats complets des tests de bruit et de vibration, regardez la dernière vidéo d’EGO : https://youtu.be/jiskHm0rkNY.
Jet décollant : https://www.chem.purdue.edu/chemsafety/Training/PPETrain/dblevels.htm